Comment le cochon d'Inde légendaire a survécu au trajet en avion. Astuces en 6 étapes pour préparer son animal de compagnie à un long voyage.
Lorsque j'ai pris la décision de quitter le Québec pour m'installer au Yukon, j'ignorais ce qui m'attendait à destination, n'y étant jamais allée. J'avais pourtant eu le temps de me renseigner et j'avais entendu parler qu'il était très difficile de trouver un logement acceptant les animaux un peu partout à Whitehorse. C'est la raison pour laquelle je n'avais pas amenée Wendy avec moi lors du grand déménagement.
Je savais que MEC ne serait pas chaud à l'idée de traverser le Canada en truck avec ma bibitte. C'est pourquoi je décidai de confier la vie de ma chose préférée dans ce monde à mes parents. Bon, je savais que mes parents ne s'en occuperaient pas tant que ça, mais mon frère le ferait. Et jusque-là, aux études à temps plein, il ne bougerait pas de sa chambre au sous-sol. Wendy aurait très certainement une place dans sa vie.
Je dois dire que pendant un an, elle m'a beaucoup manquée. J'étais souvent laissée à moi-même, et j'aurais tellement aimé avoir ma bibitte pour calmer mes nerfs lors de ma grande noirceur de l'hiver dernier où j'ai plongé dans une dépression difficile. À savoir si les cochons d'Inde peuvent des miracles de zoothérapie. Ça reste à prouver.
Néanmoins, j'anticipais grandement mes retrouvailles avec le légendaire cochon d'Inde Wendy. Elle m'attendait patiemment au sous-sol chez mes parents, et elle fût la première chose que j'allai voir une fois arrivée aux petites heures du matin chez mes parents qui m'hébergeraient pour le mois.
Je dois avouer que les cochons d'Inde ne sont pas comme des chiens, animal de compagnie parlant. À part les minis cris qu'elle pousse, ses modes de communication et d'expression sont assez limités. Elle reconnaît la porte du frigo lorsqu'elle s'ouvre, ou encore le son des sacs en plastique. Très rattachée à l'état de son estomac, cette Wendy. Par contre, je ne peux dire avec réalisme qu'elle est attachée à moi nécessairement. Peut-être, je ne sais pas. J'aime le croire.
Il fallait à tout prix que je la ramène au Yukon. Je l'aimais trop. Wendy est ma meilleure amie, après tout. J'organisai alors son périple en avion et je procédai à tous les arrangements possibles au préalable.
Étape 1 : Rendez-vous chez le vétérinaire
Je l'amenai chez le vétérinaire pour m'assurer qu'elle était en bonne santé pour supporter le stress du vol. Comme je restais au Canada, ce n'était pas obligatoire que je lui fasse passer des examens médicaux ni que je lui fasse administrer des vaccins. Si vous voyagez aux États-Unis, par contre, ces requêtes peuvent vous être demandées préalablement au voyage. Wendy n'était jamais allée chez le médecin des cochons d'Inde. Je la sentais nerveuse et je savais qu'elle ne se laisserait pas faire facilement. Tel qu'anticipé, elle se débattit comme je ne l'avais jamais vue le faire auparavant. C'était pourtant nécessaire, car croyez-le ou non, en un an, Wendy avait doublé de poids et s'avérait désormais obèse. Heureusement, après inspection, le cochon d'Inde était en bonne santé et prête à affronter le trajet en avion avec moi d'ici quelques semaines.
Étape 2 : Trouver la compagnie aérienne acceptant les animaux et planifier le voyage avec votre animal
Voyager avec Wendy impliquait de réserver avec la compagnie aérienne à l'avance pour lui assurer une place à bord. C'est avec la réputée amie des animaux que je réservai: merci Air North - Yukon's Airlines. Aussi, il ne serait pas possible pour elle de se trouver avec moi lors du trajet: il faudrait qu'elle aille en soute avec les bagages. La faire voyager dans une cage de transport était de mise et il m'en coûterait un léger supplément d'environ 50$ payable au comptoir directement avant l'embarquement, puisqu'elle serait considérée comme un bagage excédentaire. J'étais très nerveuse, mais on m'assura qu'elle serait en sécurité et à l'abri.
Étape 3 : Assurez-vous de remplir toutes les modalités préalables au vol pour votre animal
Renseignez-vous adéquatement sur les modalités impliquant le transport d'un animal à bord d'un avion. Normalement, le site web de la compagnie aérienne devrait détenir toute l'information nécessaire, mais n'hésitez surtout pas à entrer en contact directement avec une personne-ressource de la compagnie pour poser vos questions. Pour Wendy, il fallait que j'appelle directement un agent de chez Air North pour réserver par téléphone et payer mon billet. Ainsi, un code était émis sur ma réservation et permettait d'assurer une place pour un animal à bord.
Il vous faudra aussi vous assurer que la cage de transport dans laquelle l'animal sera transporté remplisse les exigences de la compagnie aérienne, mais aussi celles de IATA (International Air Transport Association) qui régule toutes les lignes aériennes de toutes les compagnies du monde entier. Wow. Pour Wendy, la cage devait principalement être :
- Assez grande pour lui permettre de bouger dans tous les sens naturellement ;
- Rigide et non pliable ;
- Exempte de porte sur le dessus de la cage ou de roues ;
- Détenir plusieurs ouvertures pour respirer et une porte en grillage rigide ;
- Être propre et vide (donc pas de nourriture, ni d'eau, ni de foin).
D'autres restrictions s'appliquaient aussi, notamment de sécuriser la cage de transport et la porte avec des tie-wraps. Il fallait également que le nom de l'animal soit clairement inscrit sur le dessus, accompagné des mots LIVE ANIMAL.
Étape 4 : Rappelez la compagnie aérienne la veille du départ pour vous assurer que l'animal est attendu
Simplement pour avoir la tête tranquille et vous assurer qu'il n'y a pas eu d'erreur lors de la réservation, n'hésitez pas à rappeler votre compagnie aérienne pour confirmer.
Étape 5 : Préparez votre animal adéquatement avant le vol
Il est fortement conseillé de rassurer votre animal avant le départ. Ne créez pas de stress inutile. Lorsque je préparais Wendy à son trajet en avion, je l'ai mise dans sa cage de transport la veille pour qu'elle puisse s'acclimater à son environnement. De plus, comme elle aime les petits espaces, je m'assurai de lui laisser une sorte de couverture dans laquelle elle pourrait se camouffler. J'ai aussi bien pris soin d'éloigner mon chien Gamine qui pourrait causer du stress à Wendy en aboyant.
Pour ce qui est de la nourriture, il est conseillé de donner à manger à votre animal quelques heures avant le vol pour éviter les dérangements à bord. Même chose pour l'eau. Mais comme Wendy a besoin de foin quotidiennement et sur une base régulière afin de contrôler sa pousse d’incisives illimitée, je lui en donnai autant qu'elle en voulait. J'ai aussi fait de mon mieux pour nettoyer ses dégâts dans le fond de sa cage avant l'inspection. Le vol allait durer environ six heures, je voulais donc qu'elle soit confortable.
Étape 6 : Libérez votre animal dès l'arrivée à l'aéroport
Il est important de libérer votre animal à votre arrivée à destination. Fournissez-lui de l'eau et de la nourriture immédiatement, en particulier si le vol excédait cinq heures. Aussi, assurez-vous de rassurer votre animal qui a vécu un certain stress à bord, que ce soit en le cajolant ou en lui parlant doucement. Il faudra également veiller à ce que les prochains jours qui suivent soient libres de toute source de stress pour permettre à l'animal nerveux de reprendre ses esprits.
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Voilà donc pour mes petits conseils si vous voyagez avec votre animal. J'espère qu'ils pourront vous être utiles. N'hésitez pas à m'écrire pour toute question ou commentaire. Comme je ne suis nullement experte en modalités d'animaux pour toutes les compagnies aériennes, je vous suggère fortement d'entrer en contact avec celles-ci pour répondre à vos questions spécifiques. Bon voyage!
Je savais que MEC ne serait pas chaud à l'idée de traverser le Canada en truck avec ma bibitte. C'est pourquoi je décidai de confier la vie de ma chose préférée dans ce monde à mes parents. Bon, je savais que mes parents ne s'en occuperaient pas tant que ça, mais mon frère le ferait. Et jusque-là, aux études à temps plein, il ne bougerait pas de sa chambre au sous-sol. Wendy aurait très certainement une place dans sa vie.
Je dois dire que pendant un an, elle m'a beaucoup manquée. J'étais souvent laissée à moi-même, et j'aurais tellement aimé avoir ma bibitte pour calmer mes nerfs lors de ma grande noirceur de l'hiver dernier où j'ai plongé dans une dépression difficile. À savoir si les cochons d'Inde peuvent des miracles de zoothérapie. Ça reste à prouver.
Néanmoins, j'anticipais grandement mes retrouvailles avec le légendaire cochon d'Inde Wendy. Elle m'attendait patiemment au sous-sol chez mes parents, et elle fût la première chose que j'allai voir une fois arrivée aux petites heures du matin chez mes parents qui m'hébergeraient pour le mois.
Je dois avouer que les cochons d'Inde ne sont pas comme des chiens, animal de compagnie parlant. À part les minis cris qu'elle pousse, ses modes de communication et d'expression sont assez limités. Elle reconnaît la porte du frigo lorsqu'elle s'ouvre, ou encore le son des sacs en plastique. Très rattachée à l'état de son estomac, cette Wendy. Par contre, je ne peux dire avec réalisme qu'elle est attachée à moi nécessairement. Peut-être, je ne sais pas. J'aime le croire.
Il fallait à tout prix que je la ramène au Yukon. Je l'aimais trop. Wendy est ma meilleure amie, après tout. J'organisai alors son périple en avion et je procédai à tous les arrangements possibles au préalable.
Étape 1 : Rendez-vous chez le vétérinaire
Je l'amenai chez le vétérinaire pour m'assurer qu'elle était en bonne santé pour supporter le stress du vol. Comme je restais au Canada, ce n'était pas obligatoire que je lui fasse passer des examens médicaux ni que je lui fasse administrer des vaccins. Si vous voyagez aux États-Unis, par contre, ces requêtes peuvent vous être demandées préalablement au voyage. Wendy n'était jamais allée chez le médecin des cochons d'Inde. Je la sentais nerveuse et je savais qu'elle ne se laisserait pas faire facilement. Tel qu'anticipé, elle se débattit comme je ne l'avais jamais vue le faire auparavant. C'était pourtant nécessaire, car croyez-le ou non, en un an, Wendy avait doublé de poids et s'avérait désormais obèse. Heureusement, après inspection, le cochon d'Inde était en bonne santé et prête à affronter le trajet en avion avec moi d'ici quelques semaines.
Étape 2 : Trouver la compagnie aérienne acceptant les animaux et planifier le voyage avec votre animal
Voyager avec Wendy impliquait de réserver avec la compagnie aérienne à l'avance pour lui assurer une place à bord. C'est avec la réputée amie des animaux que je réservai: merci Air North - Yukon's Airlines. Aussi, il ne serait pas possible pour elle de se trouver avec moi lors du trajet: il faudrait qu'elle aille en soute avec les bagages. La faire voyager dans une cage de transport était de mise et il m'en coûterait un léger supplément d'environ 50$ payable au comptoir directement avant l'embarquement, puisqu'elle serait considérée comme un bagage excédentaire. J'étais très nerveuse, mais on m'assura qu'elle serait en sécurité et à l'abri.
Étape 3 : Assurez-vous de remplir toutes les modalités préalables au vol pour votre animal
Renseignez-vous adéquatement sur les modalités impliquant le transport d'un animal à bord d'un avion. Normalement, le site web de la compagnie aérienne devrait détenir toute l'information nécessaire, mais n'hésitez surtout pas à entrer en contact directement avec une personne-ressource de la compagnie pour poser vos questions. Pour Wendy, il fallait que j'appelle directement un agent de chez Air North pour réserver par téléphone et payer mon billet. Ainsi, un code était émis sur ma réservation et permettait d'assurer une place pour un animal à bord.
Il vous faudra aussi vous assurer que la cage de transport dans laquelle l'animal sera transporté remplisse les exigences de la compagnie aérienne, mais aussi celles de IATA (International Air Transport Association) qui régule toutes les lignes aériennes de toutes les compagnies du monde entier. Wow. Pour Wendy, la cage devait principalement être :
- Assez grande pour lui permettre de bouger dans tous les sens naturellement ;
- Rigide et non pliable ;
- Exempte de porte sur le dessus de la cage ou de roues ;
- Détenir plusieurs ouvertures pour respirer et une porte en grillage rigide ;
- Être propre et vide (donc pas de nourriture, ni d'eau, ni de foin).
D'autres restrictions s'appliquaient aussi, notamment de sécuriser la cage de transport et la porte avec des tie-wraps. Il fallait également que le nom de l'animal soit clairement inscrit sur le dessus, accompagné des mots LIVE ANIMAL.
Étape 4 : Rappelez la compagnie aérienne la veille du départ pour vous assurer que l'animal est attendu
Simplement pour avoir la tête tranquille et vous assurer qu'il n'y a pas eu d'erreur lors de la réservation, n'hésitez pas à rappeler votre compagnie aérienne pour confirmer.
Étape 5 : Préparez votre animal adéquatement avant le vol
Il est fortement conseillé de rassurer votre animal avant le départ. Ne créez pas de stress inutile. Lorsque je préparais Wendy à son trajet en avion, je l'ai mise dans sa cage de transport la veille pour qu'elle puisse s'acclimater à son environnement. De plus, comme elle aime les petits espaces, je m'assurai de lui laisser une sorte de couverture dans laquelle elle pourrait se camouffler. J'ai aussi bien pris soin d'éloigner mon chien Gamine qui pourrait causer du stress à Wendy en aboyant.
Pour ce qui est de la nourriture, il est conseillé de donner à manger à votre animal quelques heures avant le vol pour éviter les dérangements à bord. Même chose pour l'eau. Mais comme Wendy a besoin de foin quotidiennement et sur une base régulière afin de contrôler sa pousse d’incisives illimitée, je lui en donnai autant qu'elle en voulait. J'ai aussi fait de mon mieux pour nettoyer ses dégâts dans le fond de sa cage avant l'inspection. Le vol allait durer environ six heures, je voulais donc qu'elle soit confortable.
Étape 6 : Libérez votre animal dès l'arrivée à l'aéroport
Il est important de libérer votre animal à votre arrivée à destination. Fournissez-lui de l'eau et de la nourriture immédiatement, en particulier si le vol excédait cinq heures. Aussi, assurez-vous de rassurer votre animal qui a vécu un certain stress à bord, que ce soit en le cajolant ou en lui parlant doucement. Il faudra également veiller à ce que les prochains jours qui suivent soient libres de toute source de stress pour permettre à l'animal nerveux de reprendre ses esprits.
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Voilà donc pour mes petits conseils si vous voyagez avec votre animal. J'espère qu'ils pourront vous être utiles. N'hésitez pas à m'écrire pour toute question ou commentaire. Comme je ne suis nullement experte en modalités d'animaux pour toutes les compagnies aériennes, je vous suggère fortement d'entrer en contact avec celles-ci pour répondre à vos questions spécifiques. Bon voyage!