Je vous parle de mon anticipation à voyager au Québec pour tout le mois de mars et ce que je compte y faire.
En quittant le Québec au mois d'avril 2016, j'ignorais encore dans combien de temps j'y remettrais les pieds. Ce n'était pas un adieu, certes, mais je savais que ce serait un au revoir très long. Jusqu'à ce que je me décide d'une période de l'année à retourner au Québec en visite, plus de six mois s'étaient écoulés de mon quotidien au Yukon. Je voulais coordonner ma visite avec un autre événement important qui changerait peut-être le cours de ma vie professionnelle: j'avais été nominée pour un concours d'envergure en tourisme au Québec et je devrais assister à la soirée du gala où les gagnants seraient dévoilés.
Je ne savais pas encore combien de temps on me permettrait de partir du travail. J'avais toujours été très assidue envers mes engagements et mes emplois, et l'emploi que j'avais au centre d'interprétation ne faisait pas exception en importance, malgré qu'il soit sur appel. C'est MEC qui m'a convaincue de partir pour le mois de mars au complet. Il m'a dit quelque chose de très significatif qui est demeuré gravé dans ma tête et qui m'a aidée à sentir mon choix justifié: il m'a dit en tant qu'employée sur appel pour eux, ils ne te traitent pas comme une priorité. Toi non plus tu n'as pas à les prioriser dans tes choix de vie. Pars un mois au complet si c'est ce que tu veux vraiment, et ils devront assumer ton choix tout simplement.
Il avait raison: je n'étais pas une priorité pour eux. Je n'étais qu'une employée qui pouvait remplir les vides et accepter d'avoir un horaire si irrégulier. Ils n'hésiteraient pas à engager n'importe qui d'autre si le choix se présentait, mais justement, personne n'était assez déraisonnable pour être disponible en tout temps et accepter des quarts de travail aussi irréguliers dans un environnement si exigeant. J'ai donc acheté mes billets d'avion et je resterais au Québec quatre semaines.
Je ne peux décrire à quel point mon anticipation grandissait à mesure que les jours me rapprochaient de mon départ du Yukon. J'en avais eu assez pendant très longtemps et j'avais vécu tellement d'aventures, qu'il était désormais temps d'une coupure momentanée. J'avais besoin d'une pause extrême de ce pays de l'Extrême. J'avais besoin de revenir à mes racines, de décompresser, de retrouver un semblant de vie sereine que j'avais l'habitude de connaître au Québec. J'avais besoin de penser, de rêver et de communiquer dans ma langue maternelle. J'avais besoin de m'entourer de toutes ces odeurs que j'aime, de goûter à l'érable, de passer du temps avec les miens. Tous ces gens et toutes ces choses irremplaçables me manquaient et il avait fallu que je vive près d'un an à l'autre bout du Canada pour me rendre compte à quel point ils seraient à jamais impossibles à substituer.
Passer le mois de mars au Québec allait me permettre de subir un choc culturel dans ma propre culture d'origine. De revoir d'un oeil différent tout ce que j'avais l'habitude de faire et de vivre me ferait bizarre. Ce serait étrange, mais aussi nécessaire. Je sais que je profiterais de chaque instant comme s'il était le dernier. Plus j'y pensais, plus je trouvais l'idée d'aller en voyage au Québec et de ne pas simplement rentrer chez moi un peu comique. C'était désormais le Québec, le voyage. J'ai mon budget prêt en attente d'être dépensé, quelques sorties planifiées, des rendez-vous. Je retourne dans ma province natale comme une touriste.
Mes plans sont presque finalisés pour le Québec. Je veux d'abord passer du temps avec mes parents et mon frère, puis mon chien et mon cochon d'Inde. Nous irons au restaurant ensemble, au Quartier Chinois de Montréal et magasiner à divers endroits, puisque je n'ai plus de vêtements adéquats. Ma mère m'a déjà réservé des billets pour aller voir l'exposition temporaire au Centre des Sciences de Montréal, Animaux à corps ouvert de BODY WORLDS et aussi une pièce de théâtre d'artistes émergents à la Maison des Arts de Laval, appelée Sous-sol à louer. Je sais qu'elle me réserve bien d'autres surprises et d'activités, et j'ai particulièrement hâte à notre soirée de souper allemand que nous avions l'habitude de faire au moins une fois par année avec des saucisses de La Saucisserie à Sainte-Rose, de la bonne choucroute maison et de nombreuses bières artisanales.
Mon père m'a dit qu'il m'amènerait faire un roadtrip d'un jour aux États-Unis avec lui! Il m'a dit d'apporter mon passeport et de me préparer pour une journée de restaurants et de sorties entre père et fille. Je suis si contente!
J'aimerais aussi aller à la classique cabane à sucre... plus d'une fois si possible, avec ma famille paternelle et avec mes amis. Quoi de plus caractéristique du Québec qu'un bon rigaudon, un tour de carriole, flatter des chèvres à la mini-ferme et rouler des bâtonnets de tire sur la neige? Je ferai alors le plein de bonnes choses à rapporter à mes collègues, mes amis et MEC restés au Yukon. Et que dire de mon envie de poutine? Je tenterai d'en manger une par jour à tous ces endroits que j'ai manqués: La Banquise à Montréal, Gérard Patates à Laval, Frites! Alors, et bien plus encore. Définitivement, rien n'égale la poutine québécoise. Ailleurs, ils n'ont jamais la bonne sauce ou lorsqu'ils l'ont, c'est le fromage swik swik qui n'est pas authentique.
Il serait plus visuel de dresser une liste de mes autres projets ici :
-Soirée jeux de société chez Randolph
-Nuit Blanche de Montréal
-Nombreux bars
-Nombreux restaurants
-Spa Le Finlandais
-Visiter mes profs et les étudiants en Techniques de tourisme à mon ancien collège
-Quelques cours de yoga
-Séances confidences au Tim Horton's
-Soirée Pizza / Vin / Pyjama (et peut-être mélanger le tout)
-Aller voir de nombreux musées et leurs expositions (Je me procurerai la carte Musées Montréal)
-Utiliser l'application mobile Montréal en Histoires et aller voir les projections murales en ville le soir de Cité Mémoire
-Remplacer mon cellulaire
-Aller au cinéma
-Faire le plein de linge dans les friperies
-En profiter pour commander des trucs sur Amazon que je ne peux me faire livrer au Yukon!
-Aller au dentiste / Aller au massothérapeute
-ME FAIRE COUPER LES CHEVEUX (la dernière fois, c'était deux jours avant mon départ du Québec!)
Je ne savais pas encore combien de temps on me permettrait de partir du travail. J'avais toujours été très assidue envers mes engagements et mes emplois, et l'emploi que j'avais au centre d'interprétation ne faisait pas exception en importance, malgré qu'il soit sur appel. C'est MEC qui m'a convaincue de partir pour le mois de mars au complet. Il m'a dit quelque chose de très significatif qui est demeuré gravé dans ma tête et qui m'a aidée à sentir mon choix justifié: il m'a dit en tant qu'employée sur appel pour eux, ils ne te traitent pas comme une priorité. Toi non plus tu n'as pas à les prioriser dans tes choix de vie. Pars un mois au complet si c'est ce que tu veux vraiment, et ils devront assumer ton choix tout simplement.
Il avait raison: je n'étais pas une priorité pour eux. Je n'étais qu'une employée qui pouvait remplir les vides et accepter d'avoir un horaire si irrégulier. Ils n'hésiteraient pas à engager n'importe qui d'autre si le choix se présentait, mais justement, personne n'était assez déraisonnable pour être disponible en tout temps et accepter des quarts de travail aussi irréguliers dans un environnement si exigeant. J'ai donc acheté mes billets d'avion et je resterais au Québec quatre semaines.
Je ne peux décrire à quel point mon anticipation grandissait à mesure que les jours me rapprochaient de mon départ du Yukon. J'en avais eu assez pendant très longtemps et j'avais vécu tellement d'aventures, qu'il était désormais temps d'une coupure momentanée. J'avais besoin d'une pause extrême de ce pays de l'Extrême. J'avais besoin de revenir à mes racines, de décompresser, de retrouver un semblant de vie sereine que j'avais l'habitude de connaître au Québec. J'avais besoin de penser, de rêver et de communiquer dans ma langue maternelle. J'avais besoin de m'entourer de toutes ces odeurs que j'aime, de goûter à l'érable, de passer du temps avec les miens. Tous ces gens et toutes ces choses irremplaçables me manquaient et il avait fallu que je vive près d'un an à l'autre bout du Canada pour me rendre compte à quel point ils seraient à jamais impossibles à substituer.
Passer le mois de mars au Québec allait me permettre de subir un choc culturel dans ma propre culture d'origine. De revoir d'un oeil différent tout ce que j'avais l'habitude de faire et de vivre me ferait bizarre. Ce serait étrange, mais aussi nécessaire. Je sais que je profiterais de chaque instant comme s'il était le dernier. Plus j'y pensais, plus je trouvais l'idée d'aller en voyage au Québec et de ne pas simplement rentrer chez moi un peu comique. C'était désormais le Québec, le voyage. J'ai mon budget prêt en attente d'être dépensé, quelques sorties planifiées, des rendez-vous. Je retourne dans ma province natale comme une touriste.
Mes plans sont presque finalisés pour le Québec. Je veux d'abord passer du temps avec mes parents et mon frère, puis mon chien et mon cochon d'Inde. Nous irons au restaurant ensemble, au Quartier Chinois de Montréal et magasiner à divers endroits, puisque je n'ai plus de vêtements adéquats. Ma mère m'a déjà réservé des billets pour aller voir l'exposition temporaire au Centre des Sciences de Montréal, Animaux à corps ouvert de BODY WORLDS et aussi une pièce de théâtre d'artistes émergents à la Maison des Arts de Laval, appelée Sous-sol à louer. Je sais qu'elle me réserve bien d'autres surprises et d'activités, et j'ai particulièrement hâte à notre soirée de souper allemand que nous avions l'habitude de faire au moins une fois par année avec des saucisses de La Saucisserie à Sainte-Rose, de la bonne choucroute maison et de nombreuses bières artisanales.
Mon père m'a dit qu'il m'amènerait faire un roadtrip d'un jour aux États-Unis avec lui! Il m'a dit d'apporter mon passeport et de me préparer pour une journée de restaurants et de sorties entre père et fille. Je suis si contente!
J'aimerais aussi aller à la classique cabane à sucre... plus d'une fois si possible, avec ma famille paternelle et avec mes amis. Quoi de plus caractéristique du Québec qu'un bon rigaudon, un tour de carriole, flatter des chèvres à la mini-ferme et rouler des bâtonnets de tire sur la neige? Je ferai alors le plein de bonnes choses à rapporter à mes collègues, mes amis et MEC restés au Yukon. Et que dire de mon envie de poutine? Je tenterai d'en manger une par jour à tous ces endroits que j'ai manqués: La Banquise à Montréal, Gérard Patates à Laval, Frites! Alors, et bien plus encore. Définitivement, rien n'égale la poutine québécoise. Ailleurs, ils n'ont jamais la bonne sauce ou lorsqu'ils l'ont, c'est le fromage swik swik qui n'est pas authentique.
Il serait plus visuel de dresser une liste de mes autres projets ici :
-Soirée jeux de société chez Randolph
-Nuit Blanche de Montréal
-Nombreux bars
-Nombreux restaurants
-Spa Le Finlandais
-Visiter mes profs et les étudiants en Techniques de tourisme à mon ancien collège
-Quelques cours de yoga
-Séances confidences au Tim Horton's
-Soirée Pizza / Vin / Pyjama (et peut-être mélanger le tout)
-Aller voir de nombreux musées et leurs expositions (Je me procurerai la carte Musées Montréal)
-Utiliser l'application mobile Montréal en Histoires et aller voir les projections murales en ville le soir de Cité Mémoire
-Remplacer mon cellulaire
-Aller au cinéma
-Faire le plein de linge dans les friperies
-En profiter pour commander des trucs sur Amazon que je ne peux me faire livrer au Yukon!
-Aller au dentiste / Aller au massothérapeute
-ME FAIRE COUPER LES CHEVEUX (la dernière fois, c'était deux jours avant mon départ du Québec!)