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Relation longue distance: conseils et mises en garde pour passer au travers |
Comment MEC et moi avons vécu un mois de distance lors de mon séjour au Québec. Trucs pour tous les couples qui passeront du temps éloigné l'un de l'autre.
Un mois, ce n'est pas tant que ça. Ouais, c'est ce qu'on me disait. C'est aussi ce que nous nous disions tous les deux.
MEC à moi : Tu ne verras pas le temps passer, tu seras tellement occupée avec toutes les personnes que tu as à revoir.
Moi à MEC : Et toi, tu vas travailler à temps plein. Tu n'auras pas le temps de t'ennuyer.
MEC à moi : T'inquiète pas, amuse-toi et ça va passer très vite. On se revoit dans un mois, ma belle.
Bisou à l'aéroport, et moi, vous vous en doutez, qui pleurais à chaudes larmes en me faisant inspecter mes bagages sous les yeux attendris des douaniers. Nostalgique et réticente, je regardais par le hublot de l'avion lors du décollage. Je savais que notre relation allait peut-être en pâtir durant ce mois d'absence. J'étais préparée. Je croyais.
Il faut dire que les couples de longue date se connaissent davantage dans différentes situations. MEC et moi n'avons cependant pas beaucoup d'ancienneté et la plupart de nos expériences sont toutes nouvelles et en territoires inexplorés encore. Bien sûr, nous avions vécu ensemble en appartement, déménagé au Yukon, eu quelques jours sans se voir, mais jusque-là notre relation avait commencé sur une base où nous avions du mal à vivre une journée sans l'autre. Ah, l'amour...
Alors quand j'ai pris la décision de partir visiter mes proches au Québec durant quatre semaines, j'étais inquiète un petit peu. J'avais peur de ma décision, mais je l'avais prise dans la perspective qu'il s'agissait peut-être d'un des seuls moments avant des dizaines d'années où je pourrais être libre au point de me permettre un séjour aussi long. Mes proches m'avaient énormément manquée.
Ce qui m'inquiétait le plus, c'était de revenir et que les choses soient différentes. J'avais peur de l'abandon et que MEC prenne plaisir à mon absence. J'avais aussi beaucoup d'inquiétude sur des événements probables qui pourraient survenir. Et s'il avait un accident grave qui doive me pousser à revenir prendre soin de lui? Et s'il rencontrait une autre fille?
Oui, je vous dis les choses en toute honnêteté. Je suis sûre que les petits questionnements, les petits inquiétudes de pré départ, beaucoup les vivent et les retiennent sans en parler. Mais moi, je les ai étalées ouvertement à MEC. Je lui ai fait part de mes inquiétudes, et il s'avérait qu'il en avait des semblables à mon égard. Nous nous sommes mutuellement rassurés.
La solution était donc simple: communiquer ensemble souvent et se faire confiance, tout comme nous nous faisions normalement confiance. Rien de plus simple.
Il s'est avéré que les choses allaient bien pendant la première semaine de séparation. Nous nous téléphonions tous les jours ou presque, avec quelques appels vidéos par-ci, par-là. J'avais du plaisir, j'étais occupée, je m'amusais beaucoup. MEC travaillait beaucoup et son patron profita de mon absence à la maison pour lui offrir des contrats qui nécessitaient de MEC qu'il se déplace hors de la ville. Très loin de la ville. En fait, il a passé la majeure partie de son mois de mars à faire le tour du Yukon pour la job. J'étais contente pour lui.
Nous avons eu une seule grosse dispute lorsqu'il est allé à Dawson. Les choses n'allaient pas trop bien de mon côté au Québec: mon voyage tirait à sa fin, j'étais en froid avec une amie, j'avais un peu la hâte de revenir dans mes affaires. J'étais à fleur de peau et vulnérable. Un moindre stress déclencha un raz-de-marrée, le tout déversé sur MEC. La jalousie s'en est prise à moi lorsque MEC me fit une mauvaise blague comme quoi il irait visiter les danseuses de french cancan dans un bar de Dawson City. J'étais super jalouse! J'étais inquiète! Un mélange d'émotions me rendit tout à fait désagréable envers lui. Je ne lui parlai pas pendant deux jours.
Puis, au final, j'en eus assez. Je voulais savoir ce qui s'était passé à Dawson City. J'étais prête à parler et à régler tout ça. Et j'ai bien fait. S'il y a bien une chose à faire lorsqu'on vit une relation à distance, c'est de communiquer. Il est si important de se parler de vive voix, et au mieux, de se voir également en vidéo. Tout s'arrange quand on confronte un malentendu, un désagrément, et quand on met en mots ses inquiétudes.
Les danseuses de french cancan pouvaient bien aller se rhabiller, il n'avait fait que renverser sa bière sur tous les spectateurs, s'attirant les regards désapprobateurs de tout le monde. Je riais de lui. Au fond de moi aussi, j'avais la certitude que je pouvais lui faire confiance. Ça allait de soi, voyons. MEC est l'homme de ma vie.
Finalement, j'appris beaucoup de ce mois de séparation. J'appris qu'on ne s'ennuie pas tant que ça si on reste occupé, que la communication est la clé, que de dire ses inquiétudes de vive voix à l'autre est le seul chemin à prendre, et que de rester à l'écoute de ses sentiments profonds et de ses feelings apporte beaucoup de réponses à nos inquiétudes.
MEC à moi : Tu ne verras pas le temps passer, tu seras tellement occupée avec toutes les personnes que tu as à revoir.
Moi à MEC : Et toi, tu vas travailler à temps plein. Tu n'auras pas le temps de t'ennuyer.
MEC à moi : T'inquiète pas, amuse-toi et ça va passer très vite. On se revoit dans un mois, ma belle.
Bisou à l'aéroport, et moi, vous vous en doutez, qui pleurais à chaudes larmes en me faisant inspecter mes bagages sous les yeux attendris des douaniers. Nostalgique et réticente, je regardais par le hublot de l'avion lors du décollage. Je savais que notre relation allait peut-être en pâtir durant ce mois d'absence. J'étais préparée. Je croyais.
Il faut dire que les couples de longue date se connaissent davantage dans différentes situations. MEC et moi n'avons cependant pas beaucoup d'ancienneté et la plupart de nos expériences sont toutes nouvelles et en territoires inexplorés encore. Bien sûr, nous avions vécu ensemble en appartement, déménagé au Yukon, eu quelques jours sans se voir, mais jusque-là notre relation avait commencé sur une base où nous avions du mal à vivre une journée sans l'autre. Ah, l'amour...
Alors quand j'ai pris la décision de partir visiter mes proches au Québec durant quatre semaines, j'étais inquiète un petit peu. J'avais peur de ma décision, mais je l'avais prise dans la perspective qu'il s'agissait peut-être d'un des seuls moments avant des dizaines d'années où je pourrais être libre au point de me permettre un séjour aussi long. Mes proches m'avaient énormément manquée.
Ce qui m'inquiétait le plus, c'était de revenir et que les choses soient différentes. J'avais peur de l'abandon et que MEC prenne plaisir à mon absence. J'avais aussi beaucoup d'inquiétude sur des événements probables qui pourraient survenir. Et s'il avait un accident grave qui doive me pousser à revenir prendre soin de lui? Et s'il rencontrait une autre fille?
Oui, je vous dis les choses en toute honnêteté. Je suis sûre que les petits questionnements, les petits inquiétudes de pré départ, beaucoup les vivent et les retiennent sans en parler. Mais moi, je les ai étalées ouvertement à MEC. Je lui ai fait part de mes inquiétudes, et il s'avérait qu'il en avait des semblables à mon égard. Nous nous sommes mutuellement rassurés.
La solution était donc simple: communiquer ensemble souvent et se faire confiance, tout comme nous nous faisions normalement confiance. Rien de plus simple.
Il s'est avéré que les choses allaient bien pendant la première semaine de séparation. Nous nous téléphonions tous les jours ou presque, avec quelques appels vidéos par-ci, par-là. J'avais du plaisir, j'étais occupée, je m'amusais beaucoup. MEC travaillait beaucoup et son patron profita de mon absence à la maison pour lui offrir des contrats qui nécessitaient de MEC qu'il se déplace hors de la ville. Très loin de la ville. En fait, il a passé la majeure partie de son mois de mars à faire le tour du Yukon pour la job. J'étais contente pour lui.
Nous avons eu une seule grosse dispute lorsqu'il est allé à Dawson. Les choses n'allaient pas trop bien de mon côté au Québec: mon voyage tirait à sa fin, j'étais en froid avec une amie, j'avais un peu la hâte de revenir dans mes affaires. J'étais à fleur de peau et vulnérable. Un moindre stress déclencha un raz-de-marrée, le tout déversé sur MEC. La jalousie s'en est prise à moi lorsque MEC me fit une mauvaise blague comme quoi il irait visiter les danseuses de french cancan dans un bar de Dawson City. J'étais super jalouse! J'étais inquiète! Un mélange d'émotions me rendit tout à fait désagréable envers lui. Je ne lui parlai pas pendant deux jours.
Puis, au final, j'en eus assez. Je voulais savoir ce qui s'était passé à Dawson City. J'étais prête à parler et à régler tout ça. Et j'ai bien fait. S'il y a bien une chose à faire lorsqu'on vit une relation à distance, c'est de communiquer. Il est si important de se parler de vive voix, et au mieux, de se voir également en vidéo. Tout s'arrange quand on confronte un malentendu, un désagrément, et quand on met en mots ses inquiétudes.
Les danseuses de french cancan pouvaient bien aller se rhabiller, il n'avait fait que renverser sa bière sur tous les spectateurs, s'attirant les regards désapprobateurs de tout le monde. Je riais de lui. Au fond de moi aussi, j'avais la certitude que je pouvais lui faire confiance. Ça allait de soi, voyons. MEC est l'homme de ma vie.
Finalement, j'appris beaucoup de ce mois de séparation. J'appris qu'on ne s'ennuie pas tant que ça si on reste occupé, que la communication est la clé, que de dire ses inquiétudes de vive voix à l'autre est le seul chemin à prendre, et que de rester à l'écoute de ses sentiments profonds et de ses feelings apporte beaucoup de réponses à nos inquiétudes.