La vie sauvage hivernale est luxuriante à 45 minutes de Whitehorse.
Mon amour des animaux ne date pas d'hier. J'ai toujours adoré observer la nature et m'émerveiller des comportements et des actions de certaines bêtes sauvages ou domestiquées. J'ai un faible pour les cochons d'Inde, on le sait bien, mais de voir se mouver de grosses bêtes sauvages a tout de même de quoi me surprendre. Quand MEC et moi sommes déménagés plus au sud du Centre-ville, c'est là que nous avons compris ce qu'était le Yukon, vraiment.
La faune et la flore intouchables de certains lieux n'ont d'égal à rien d'autre que nous avons connu ensemble auparavant. Parfois, le matin, j'ouvrais la porte et j'entendais les oiseaux se chicaner ou même, les écureuils s'affairer à leur nid. Tous ces sons, stridents ou fondus entre le bruit doux des brindilles au vent, me ramenaient à la contemplation de l'instant présent. Observer la vie luxuriante et sauvage du Yukon autour de soi a de quoi susciter un certain émerveillement enfantin sur la banalité de vivre. Ces animaux qui ne cherchent qu'à se nourrir, respirer, se sauver, se reproduire... il y a de quoi déclencher dans son esprit une certaine fascination pour la simplicité de l'existence.
Le premier animal que j'ai vu était un renard roux. On aurait dit à première vue un petit chien espiègle. Puis, les jours suivants, toujours le même renard qui revenait faire son tour en contournant la même clôture et en allant dans la même direction. Une petite run de chasse habituelle. Le renard avait son pelage d'hiver, dense et d'un roux de feu qui miroitait au soleil. Par la fenêtre, je le regardais sautiller avec assurance dans la neige, parfois s'y rouler, s'y asseoir, prêtant l'oreille aux lièvres. Une fois, nos regards se sont même croisés. Je trouvais les renards tellement intelligents et enjoués. Ils me donnaient le sourire.
J'ai aussi aperçu un lynx un soir, alors que le soleil d'hiver allait se coucher vers 16h00. Il avait emprunté le même chemin qu'empruntent habituellement les renards, et il s'était assis près de la lisière de la forêt, à l'affût du bruit de branches qui craquent pour s'y dénicher un lièvre, lui aussi. Je n'avais jamais vu de lynx en temps réel auparavant dans ma vie. J'étais en train de parler au téléphone avec MEC, sur le sofa du salon, puis le lynx était apparu dans la cour soudainement. J'avais cru voir un gros chat. J'ai raccroché et j'ai simplement observé la belle boule de poils. C'était si étrange. Le lynx aussi se roulait dans la neige. Il marchait le derrière dans les airs, et j'ai compris plus tard que c'était parce que ses pattes arrières étaient plus grandes que celles de devant. Ses belles oreilles touffues et pointues faisaient fondre mon coeur. Quel bel animal et quel pelage magnifique! Je ne pouvais résister à l'envie de le voir de plus près. J'allai dehors en ouvrant la porte de mon sous-sol et je l'observai de mon perron. Il me regardait intensément, avant de se rediriger vers la forêt.
Les bêtes les plus belles que j'ai vues sans doute hors de la ville étaient les orignaux. Plusieurs clans vivent autour de ma maison et viennent manger les herbes sur le terrain tôt le matin ou plus tard le soir. J'ai vu une première grosse boule de poils au fond de ma cour un matin avant d'aller au travail. J'ai pu m'approcher à dix mètres de distance en raquettes, cachée derrière un trailer. Un pas de trop a fait résonner le son jusqu'à elle, car la bête a relevé son énorme tête pourvue d'un museau gigantesque pour me regarder droit dans les yeux. J'ai eu peur! Après avoir fait un petit vidéo et pris une ou deux photos, je suis repartie me préparer pour le travail.
Puis, les orignaux sont devenus presque envahissants sur le terrain. Tous les deux jours, j'en voyais. Le moment le plus touchant est lorsque j'ai vu une mère et son petit un matin en sortant de ma douche. Tous les deux étaient si près de ma fenêtre que j'aurais pu les toucher en sortant mon bras. Ils se sont un peu éloignés au fil de leur recherche de nourriture, mais il m'a paru incroyable de les voir de si près et de les savoir complètement sauvages. Le petit suivait sa mère avec grande crainte. Elle prenait les devants et allait explorer, et le petit suivait derrière en hésitant à chaque pas et en tendant l'oreille aux moindres bruits suspicieux. La mère s'approcha du côté de la maison en pesant ses gestes et alla littéralement lécher ma voiture! J'appris plus tard que les cervidés avaient parfois l'habitude de lécher les côtés de la voiture l'hiver pour le sel qui s'y collait.
Aussi, tout récemment, j'ai découvert que ce n'était pas uniquement loin de la ville que les animaux pouvaient se retrouver. Il y en avait beaucoup à Whitehorse! La preuve, un soir après un événement à mon travail près de l'autoroute Alaska, deux chevreuils (un mâle et une femelle) arpentaient la cour arrière à la recherche de bourgeons oubliés. Le mâle était si près de la baie vitrée que nous nous trouvions, mon collègue et moi, à un mètre de lui seulement. Il tournait parfois la tête en entendant nos voix résonner à travers la vitre. J'étais émerveillée de voir le poivre et sel de son pelage à l'allure si douce, ses bois courts et pointus, ses petits yeux noirs et son derrière tout blanc avec un bout de la queue comme trempée dans le charbon! Il était si mignon. Je me suis alors rappelée intérieurement que les animaux sauvages étaient partout et qu'il me faudrait être prudente au volant pour éviter d'en rencontrer par surprise. L'emplacement du centre d'interprétation, après tout, se trouvait d'un côté de l'autoroute où il y avait bien peu d'habitat naturel pour des chevreuils... ils avaient donc vraisemblablement traversé l'autoroute pour se rendre là où ils se trouvaient.
Bien que les animaux étaient tous très impressionnants à voir de certaines fenêtres, ils l'étaient moins du point de vue de mon pare-brise. Le lendemain même où j'avais vu les chevreuils au centre d'interprétation, je revenais tard le soir en voiture sur l'autoroute en roulant à bonne allure. La visibilité n'était pas très bonne ce soir-là, puisque la lune était cachée par les nuages et on ne voyait que très peu les étoiles. Certains lampadaires éclairaient l'autoroute, mais ils n'étaient pas présents en continu. J'utilisais mes hautes pour bien voir la route quand je ne croisais pas de voiture en sens inverse. Arrivée presque à l'intersection où je dois normalement tourner pour emprunter la route Klondike Sud et rentrer chez moi, ma voiture automatique changeait de vitesse pour se propulser en haut de la pente. Je roulais alors 80km/h. Trois chevreuils en bordure de la route à ma droite décidèrent de traverser au moment même ou j'approchais. Je ne savais pas trop comment ils allaient réagir, mais j'avais appris que ces bêtes étaient extrêmement stupides lorsque venait le temps de réagir aux voitures. J'ai alors freiné du mieux que j'ai pu et je me disais intérieurement non pitié, pas encore un autre accident! J'ai pu m'arrêter juste à temps, à quelques centimètres des bêtes. L'une d'elles, un mâle, restait planté là comme traumatisé, avant d'avancer à petits pas vers l'autre voie de l'autoroute. Les deux autres étaient restés juste en bordure de la route à ma droite. J'avais peur qu'ils décident de sauter devant ma voiture si j'avançais encore, et le maudit mâle restait toujours le derrière planté là, me bloquant le passage par ses pattes arrières. Je donnai un coup de klaxon, rien n'y fit. Ces chevreuils étaient dangereux et stupides! J'ai eu la peur de ma vie, moi et ils s'en foutaient! Ils ne se sauvaient même pas ! Le freinage d'urgence que j'avais fait en montant la pente avait été en ma faveur. En roulant à 80km/h, j'avais eu le temps nécessaire pour réagir de manière posée et non paniquée. J'avais mis les freins doucement sur la route glacée par la fonte de neige ce jour-là (6 degrés Celcius). Mon système ABS (anti-lock breaking system) avait d'ailleurs été enclenché et je pouvais entendre le bruit de mes roues qui glissaient sur la chaussée. Je donnai encore quelques coups doux sur le frein. Je n'avais même pas dérapé ! J'étais complètement affolée, mais soulagée de n'avoir pas eu de collision. Je tremblais de la tête aux pieds. J'allai prendre une pause à l'intersection près de la boîte postale. Je voulais appeler MEC pour me détendre et lui raconter ce qui venait de se passer, mais mon cellulaire n'avait aucun signal. J'ai simplement pris deux grandes respirations et j'ai continué ma route, cette fois en roulant très doucement sur la Klondike Sud jusqu'à la maison.
La prudence sur les routes est indissociable de la conduite hivernale au Yukon. S'équiper de bons pneus et connaître les animaux permet d'anticiper leurs réactions. J'avais appris que les chevreuils étaient lents à réagir en bordure des routes. Ils choisissaient toujours le mauvais moment pour traverser une route. Il ne fallait jamais s'imaginer que la bête allait continuer son chemin rapidement en traversant la route à la vue d'une voiture. En sachant ces trucs, j'ai éloigné le doute de mon esprit et j'ai carrément freiné le plus tranquillement possible pour ne pas me mettre en danger. Cette expérience m'a fait très peur, mais j'ai réalisé que j'étais jusqu'à présent une bonne conductrice. En arrivant à la maison, je me suis effondrée suite au stress que l'événement m'avait procuré. MEC a été très surpris d'apprendre ce qui m'était arrivé, mais il était fier de ma réaction au volant. Il a pris soin de moi ensuite et m'a rassurée.
Je sais que je suis loin de mes peines en ce qui concerne les rencontres d'animaux sur la route. L'important est de toujours avoir conscience qu'ils partagent l'espace du Yukon partout, du Centre-ville aux banlieues les plus désertiques. Il est bien sûr agréable de les observer, de ne pas trop les approcher et de prendre quelques photos sans le flash lorsqu'ils sont près de notre maison. Par contre, lorsqu'ils croisent notre route, c'est toute une peur qu'ils nous infligent! Gare aux belles bêtes sauvages.
La faune et la flore intouchables de certains lieux n'ont d'égal à rien d'autre que nous avons connu ensemble auparavant. Parfois, le matin, j'ouvrais la porte et j'entendais les oiseaux se chicaner ou même, les écureuils s'affairer à leur nid. Tous ces sons, stridents ou fondus entre le bruit doux des brindilles au vent, me ramenaient à la contemplation de l'instant présent. Observer la vie luxuriante et sauvage du Yukon autour de soi a de quoi susciter un certain émerveillement enfantin sur la banalité de vivre. Ces animaux qui ne cherchent qu'à se nourrir, respirer, se sauver, se reproduire... il y a de quoi déclencher dans son esprit une certaine fascination pour la simplicité de l'existence.
Le premier animal que j'ai vu était un renard roux. On aurait dit à première vue un petit chien espiègle. Puis, les jours suivants, toujours le même renard qui revenait faire son tour en contournant la même clôture et en allant dans la même direction. Une petite run de chasse habituelle. Le renard avait son pelage d'hiver, dense et d'un roux de feu qui miroitait au soleil. Par la fenêtre, je le regardais sautiller avec assurance dans la neige, parfois s'y rouler, s'y asseoir, prêtant l'oreille aux lièvres. Une fois, nos regards se sont même croisés. Je trouvais les renards tellement intelligents et enjoués. Ils me donnaient le sourire.
J'ai aussi aperçu un lynx un soir, alors que le soleil d'hiver allait se coucher vers 16h00. Il avait emprunté le même chemin qu'empruntent habituellement les renards, et il s'était assis près de la lisière de la forêt, à l'affût du bruit de branches qui craquent pour s'y dénicher un lièvre, lui aussi. Je n'avais jamais vu de lynx en temps réel auparavant dans ma vie. J'étais en train de parler au téléphone avec MEC, sur le sofa du salon, puis le lynx était apparu dans la cour soudainement. J'avais cru voir un gros chat. J'ai raccroché et j'ai simplement observé la belle boule de poils. C'était si étrange. Le lynx aussi se roulait dans la neige. Il marchait le derrière dans les airs, et j'ai compris plus tard que c'était parce que ses pattes arrières étaient plus grandes que celles de devant. Ses belles oreilles touffues et pointues faisaient fondre mon coeur. Quel bel animal et quel pelage magnifique! Je ne pouvais résister à l'envie de le voir de plus près. J'allai dehors en ouvrant la porte de mon sous-sol et je l'observai de mon perron. Il me regardait intensément, avant de se rediriger vers la forêt.
Les bêtes les plus belles que j'ai vues sans doute hors de la ville étaient les orignaux. Plusieurs clans vivent autour de ma maison et viennent manger les herbes sur le terrain tôt le matin ou plus tard le soir. J'ai vu une première grosse boule de poils au fond de ma cour un matin avant d'aller au travail. J'ai pu m'approcher à dix mètres de distance en raquettes, cachée derrière un trailer. Un pas de trop a fait résonner le son jusqu'à elle, car la bête a relevé son énorme tête pourvue d'un museau gigantesque pour me regarder droit dans les yeux. J'ai eu peur! Après avoir fait un petit vidéo et pris une ou deux photos, je suis repartie me préparer pour le travail.
Puis, les orignaux sont devenus presque envahissants sur le terrain. Tous les deux jours, j'en voyais. Le moment le plus touchant est lorsque j'ai vu une mère et son petit un matin en sortant de ma douche. Tous les deux étaient si près de ma fenêtre que j'aurais pu les toucher en sortant mon bras. Ils se sont un peu éloignés au fil de leur recherche de nourriture, mais il m'a paru incroyable de les voir de si près et de les savoir complètement sauvages. Le petit suivait sa mère avec grande crainte. Elle prenait les devants et allait explorer, et le petit suivait derrière en hésitant à chaque pas et en tendant l'oreille aux moindres bruits suspicieux. La mère s'approcha du côté de la maison en pesant ses gestes et alla littéralement lécher ma voiture! J'appris plus tard que les cervidés avaient parfois l'habitude de lécher les côtés de la voiture l'hiver pour le sel qui s'y collait.
Aussi, tout récemment, j'ai découvert que ce n'était pas uniquement loin de la ville que les animaux pouvaient se retrouver. Il y en avait beaucoup à Whitehorse! La preuve, un soir après un événement à mon travail près de l'autoroute Alaska, deux chevreuils (un mâle et une femelle) arpentaient la cour arrière à la recherche de bourgeons oubliés. Le mâle était si près de la baie vitrée que nous nous trouvions, mon collègue et moi, à un mètre de lui seulement. Il tournait parfois la tête en entendant nos voix résonner à travers la vitre. J'étais émerveillée de voir le poivre et sel de son pelage à l'allure si douce, ses bois courts et pointus, ses petits yeux noirs et son derrière tout blanc avec un bout de la queue comme trempée dans le charbon! Il était si mignon. Je me suis alors rappelée intérieurement que les animaux sauvages étaient partout et qu'il me faudrait être prudente au volant pour éviter d'en rencontrer par surprise. L'emplacement du centre d'interprétation, après tout, se trouvait d'un côté de l'autoroute où il y avait bien peu d'habitat naturel pour des chevreuils... ils avaient donc vraisemblablement traversé l'autoroute pour se rendre là où ils se trouvaient.
Bien que les animaux étaient tous très impressionnants à voir de certaines fenêtres, ils l'étaient moins du point de vue de mon pare-brise. Le lendemain même où j'avais vu les chevreuils au centre d'interprétation, je revenais tard le soir en voiture sur l'autoroute en roulant à bonne allure. La visibilité n'était pas très bonne ce soir-là, puisque la lune était cachée par les nuages et on ne voyait que très peu les étoiles. Certains lampadaires éclairaient l'autoroute, mais ils n'étaient pas présents en continu. J'utilisais mes hautes pour bien voir la route quand je ne croisais pas de voiture en sens inverse. Arrivée presque à l'intersection où je dois normalement tourner pour emprunter la route Klondike Sud et rentrer chez moi, ma voiture automatique changeait de vitesse pour se propulser en haut de la pente. Je roulais alors 80km/h. Trois chevreuils en bordure de la route à ma droite décidèrent de traverser au moment même ou j'approchais. Je ne savais pas trop comment ils allaient réagir, mais j'avais appris que ces bêtes étaient extrêmement stupides lorsque venait le temps de réagir aux voitures. J'ai alors freiné du mieux que j'ai pu et je me disais intérieurement non pitié, pas encore un autre accident! J'ai pu m'arrêter juste à temps, à quelques centimètres des bêtes. L'une d'elles, un mâle, restait planté là comme traumatisé, avant d'avancer à petits pas vers l'autre voie de l'autoroute. Les deux autres étaient restés juste en bordure de la route à ma droite. J'avais peur qu'ils décident de sauter devant ma voiture si j'avançais encore, et le maudit mâle restait toujours le derrière planté là, me bloquant le passage par ses pattes arrières. Je donnai un coup de klaxon, rien n'y fit. Ces chevreuils étaient dangereux et stupides! J'ai eu la peur de ma vie, moi et ils s'en foutaient! Ils ne se sauvaient même pas ! Le freinage d'urgence que j'avais fait en montant la pente avait été en ma faveur. En roulant à 80km/h, j'avais eu le temps nécessaire pour réagir de manière posée et non paniquée. J'avais mis les freins doucement sur la route glacée par la fonte de neige ce jour-là (6 degrés Celcius). Mon système ABS (anti-lock breaking system) avait d'ailleurs été enclenché et je pouvais entendre le bruit de mes roues qui glissaient sur la chaussée. Je donnai encore quelques coups doux sur le frein. Je n'avais même pas dérapé ! J'étais complètement affolée, mais soulagée de n'avoir pas eu de collision. Je tremblais de la tête aux pieds. J'allai prendre une pause à l'intersection près de la boîte postale. Je voulais appeler MEC pour me détendre et lui raconter ce qui venait de se passer, mais mon cellulaire n'avait aucun signal. J'ai simplement pris deux grandes respirations et j'ai continué ma route, cette fois en roulant très doucement sur la Klondike Sud jusqu'à la maison.
La prudence sur les routes est indissociable de la conduite hivernale au Yukon. S'équiper de bons pneus et connaître les animaux permet d'anticiper leurs réactions. J'avais appris que les chevreuils étaient lents à réagir en bordure des routes. Ils choisissaient toujours le mauvais moment pour traverser une route. Il ne fallait jamais s'imaginer que la bête allait continuer son chemin rapidement en traversant la route à la vue d'une voiture. En sachant ces trucs, j'ai éloigné le doute de mon esprit et j'ai carrément freiné le plus tranquillement possible pour ne pas me mettre en danger. Cette expérience m'a fait très peur, mais j'ai réalisé que j'étais jusqu'à présent une bonne conductrice. En arrivant à la maison, je me suis effondrée suite au stress que l'événement m'avait procuré. MEC a été très surpris d'apprendre ce qui m'était arrivé, mais il était fier de ma réaction au volant. Il a pris soin de moi ensuite et m'a rassurée.
Je sais que je suis loin de mes peines en ce qui concerne les rencontres d'animaux sur la route. L'important est de toujours avoir conscience qu'ils partagent l'espace du Yukon partout, du Centre-ville aux banlieues les plus désertiques. Il est bien sûr agréable de les observer, de ne pas trop les approcher et de prendre quelques photos sans le flash lorsqu'ils sont près de notre maison. Par contre, lorsqu'ils croisent notre route, c'est toute une peur qu'ils nous infligent! Gare aux belles bêtes sauvages.