Je vous avoue être jalouse de MEC qui réussit tout ce qu'il entreprend.
La jalousie est un sentiment controversé. Il est difficile à admettre et difficile à gérer. Pour certains, la jalousie témoigne d'un certain amour-haine : on aime ou on envie tellement l'autre qu'on lui accorde toute l'attention de son désarrois, qui se transforme ensuite en haine. La jalousie est honteuse pour beaucoup de gens, car elle représente une faiblesse et un manque. Une faiblesse, car elle nous envahie entièrement et occupe nos moindres pensées. Un manque, car la jalousie provient de cette envie de posséder quelque chose qu'autrui possède et qui s'avère mieux à nos yeux que ce que nous possédons déjà.
Je vais briser une des règles de la jalousie maintenant : elle ne témoigne pas de l'amour véritable. L'amour n'est en rien jaloux. Aimer pour de vrai, c'est être capable de se détacher de cette envie de posséder l'autre. La jalousie en couple, ce n'est pas de souhaiter avoir l'autre à soi seul au détriment de ses relations sociales. L'amour véritable, c'est aussi la capacité à accepter ce lien en même temps que la possibilité qu'il se détache. Aimer vraiment quelqu'un, c'est de pouvoir le laisser faire ses propres choix et aussi, être capable de le laisser partir si tel est le bonheur qu'il convoite.
Le type de jalousie que j'ai éprouvé envers MEC ne provenait pas de notre relation de couple, aussi étonnant que cela puisse sembler. J'ai été jalouse à de rares occasions d'autres femmes qui tournaient autour de MEC, car je lui fais entièrement confiance. Le type de jalousie que j'ai éprouvé était plutôt égoïste. J'étais jalouse de sa personnalité et de son succès.
MEC est très décidé dans la vie. Il sait toujours ce qu'il veut et il fait tout en son pouvoir pour l'obtenir. Il n'a pas peur d'aller vers les gens et de demander directement ce qu'il souhaite ou par des tours de passe-passe. Il n'a pas d'études et a réussi à se faire engager au sein de diverses entreprises qui le paient un excellent salaire. MEC base ses capacités professionnelles sur son expérience plutôt que sur les études qu'il a entreprises. Pour lui, la seule école valable, c'est bien sûr l'école de la vie.
Il se fait beaucoup aimer aussi. MEC est de ce genre de gens qui n'aime pas la compagnie des autres, mais qui sait le cacher. Il sait obtenir ce qu'il souhaite des autres en revêtant son masque de sociabilité, mais il rejette leur compagnie la majorité du temps. Il aime la solitude et a des opinions très arrêtées sur certains types de personnes. Sa facilité à tisser des liens, à saisir les opportunités de connaître des gens et son indépendance sont parmi ses meilleurs atouts. Je suis jalouse de ceux-ci, parce que je sais que mes aptitudes en ce sens ne sont pas aussi bien développées que lui. J'ai toujours eu du mal à sortir de ma bulle et à garder des gens dans ma vie très longtemps. Le succès de MEC au Yukon en ce qui a trait aux relations sociales est beaucoup plus important que le mien. Je suis jalouse de ne pas avoir autant d'amis, de ne pas avoir développé des relations enrichissantes avec les autres comme j'en rêvais à mon arrivée et aussi, de ne pas réussir à garder le peu de celles que j'ai pu développer. Sans MEC, je demeurerais dans l'ombre. En fait, je suis toujours dans l'ombre, même dans la sienne, lors de nos réunions sociales avec des amis. MEC est celui qui parle fort, qui connait les réponses aux questions et qui sait toujours la conversation en sa faveur. La plupart du temps, je me tais...
Je suis jalouse de son succès professionnel également, puisque les emplois que MEC a obtenus au Yukon depuis son arrivée ont été obtenus sans grand effort. MEC a simplement eu besoin de se présenter, de se faire essayer une journée, et les employeurs se battent désormais entre eux pour le garder. Il tient deux cordes entre ses mains pendant que ceux-ci le tirent chacun de leur côté. Je suis jalouse, puisque personne ne s'est jamais battu ainsi dans ma vie professionnelle pour me garder.
Cette jalousie était entrecoupée d'un grand sentiment de fierté pour lui aussi. J'étais fière qu'il puisse réussir de la sorte et nous aider tous les deux en ce sens à bien nous adapter au Yukon. Par contre, c'était difficile pour moi de le voir réussir tout ce qu'il entreprenait alors que moi j'étais au milieu du lac en train de garder la tête hors de l'eau et de passer à deux doigts de me noyer. Je ne réussissais pas à développer de relations stables et durables avec mes nouvelles connaissances et aussi, je me faisais refuser à toutes les entrevues que je passais. C'était blessant de le regarder réussir sans effort. Néanmoins, mon amour pour lui me faisait oublier mes faiblesses et ma jalousie.
J'ai compris que si je voulais cesser d'être jalouse, je devais aussi agir en tant que gagnante à mon tour et pas uniquement en victime comme je le faisais. Je devais me sortir de cet état par moi-même et valoriser mes propres efforts malgré les embûches. L'échec ne qualifie pas une personne, c'est sa capacité à persévérer qui dénote de sa force de caractère. En admettant cette réalisation, j'ai pu aller de l'avant et rester avec ce sentiments de fierté pour MEC sans nulle trace de jalousie. Si je ne réussissais pas, j'allais réussir plus tard. En travaillant sur la force de mes convictions, mon caractère et mes réactions, c'est ainsi que je me suis sortie de ce cycle de jalousie comparative avec MEC. Je suis moi et je suis bien d'être moi.
Je vais briser une des règles de la jalousie maintenant : elle ne témoigne pas de l'amour véritable. L'amour n'est en rien jaloux. Aimer pour de vrai, c'est être capable de se détacher de cette envie de posséder l'autre. La jalousie en couple, ce n'est pas de souhaiter avoir l'autre à soi seul au détriment de ses relations sociales. L'amour véritable, c'est aussi la capacité à accepter ce lien en même temps que la possibilité qu'il se détache. Aimer vraiment quelqu'un, c'est de pouvoir le laisser faire ses propres choix et aussi, être capable de le laisser partir si tel est le bonheur qu'il convoite.
Le type de jalousie que j'ai éprouvé envers MEC ne provenait pas de notre relation de couple, aussi étonnant que cela puisse sembler. J'ai été jalouse à de rares occasions d'autres femmes qui tournaient autour de MEC, car je lui fais entièrement confiance. Le type de jalousie que j'ai éprouvé était plutôt égoïste. J'étais jalouse de sa personnalité et de son succès.
MEC est très décidé dans la vie. Il sait toujours ce qu'il veut et il fait tout en son pouvoir pour l'obtenir. Il n'a pas peur d'aller vers les gens et de demander directement ce qu'il souhaite ou par des tours de passe-passe. Il n'a pas d'études et a réussi à se faire engager au sein de diverses entreprises qui le paient un excellent salaire. MEC base ses capacités professionnelles sur son expérience plutôt que sur les études qu'il a entreprises. Pour lui, la seule école valable, c'est bien sûr l'école de la vie.
Il se fait beaucoup aimer aussi. MEC est de ce genre de gens qui n'aime pas la compagnie des autres, mais qui sait le cacher. Il sait obtenir ce qu'il souhaite des autres en revêtant son masque de sociabilité, mais il rejette leur compagnie la majorité du temps. Il aime la solitude et a des opinions très arrêtées sur certains types de personnes. Sa facilité à tisser des liens, à saisir les opportunités de connaître des gens et son indépendance sont parmi ses meilleurs atouts. Je suis jalouse de ceux-ci, parce que je sais que mes aptitudes en ce sens ne sont pas aussi bien développées que lui. J'ai toujours eu du mal à sortir de ma bulle et à garder des gens dans ma vie très longtemps. Le succès de MEC au Yukon en ce qui a trait aux relations sociales est beaucoup plus important que le mien. Je suis jalouse de ne pas avoir autant d'amis, de ne pas avoir développé des relations enrichissantes avec les autres comme j'en rêvais à mon arrivée et aussi, de ne pas réussir à garder le peu de celles que j'ai pu développer. Sans MEC, je demeurerais dans l'ombre. En fait, je suis toujours dans l'ombre, même dans la sienne, lors de nos réunions sociales avec des amis. MEC est celui qui parle fort, qui connait les réponses aux questions et qui sait toujours la conversation en sa faveur. La plupart du temps, je me tais...
Je suis jalouse de son succès professionnel également, puisque les emplois que MEC a obtenus au Yukon depuis son arrivée ont été obtenus sans grand effort. MEC a simplement eu besoin de se présenter, de se faire essayer une journée, et les employeurs se battent désormais entre eux pour le garder. Il tient deux cordes entre ses mains pendant que ceux-ci le tirent chacun de leur côté. Je suis jalouse, puisque personne ne s'est jamais battu ainsi dans ma vie professionnelle pour me garder.
Cette jalousie était entrecoupée d'un grand sentiment de fierté pour lui aussi. J'étais fière qu'il puisse réussir de la sorte et nous aider tous les deux en ce sens à bien nous adapter au Yukon. Par contre, c'était difficile pour moi de le voir réussir tout ce qu'il entreprenait alors que moi j'étais au milieu du lac en train de garder la tête hors de l'eau et de passer à deux doigts de me noyer. Je ne réussissais pas à développer de relations stables et durables avec mes nouvelles connaissances et aussi, je me faisais refuser à toutes les entrevues que je passais. C'était blessant de le regarder réussir sans effort. Néanmoins, mon amour pour lui me faisait oublier mes faiblesses et ma jalousie.
J'ai compris que si je voulais cesser d'être jalouse, je devais aussi agir en tant que gagnante à mon tour et pas uniquement en victime comme je le faisais. Je devais me sortir de cet état par moi-même et valoriser mes propres efforts malgré les embûches. L'échec ne qualifie pas une personne, c'est sa capacité à persévérer qui dénote de sa force de caractère. En admettant cette réalisation, j'ai pu aller de l'avant et rester avec ce sentiments de fierté pour MEC sans nulle trace de jalousie. Si je ne réussissais pas, j'allais réussir plus tard. En travaillant sur la force de mes convictions, mon caractère et mes réactions, c'est ainsi que je me suis sortie de ce cycle de jalousie comparative avec MEC. Je suis moi et je suis bien d'être moi.